LA DEBÂCLE (1892)  

La Genèse - La Fortune des Rougon - La Curée - Le Ventre de Paris - La Conquête de Plassans - La Faute de l'abbé Mouret - Son Excellence Eugène Rougon - L'Assommoir - Une Page d'Amour -  Nana - Pot-Bouille - Au Bonheur des dames - La Joie de Vivre - Germinal - L'Oeuvre - La Terre - Le Rêve - La Bête Humaine - L'Argent - La Débâcle - Le Docteur Pascal - L'arbre généalogique

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(...) J'ai divisé l'œuvre en trois parties, de huit chapitres chacune (...) La première partie comprend les premières défaites sur le Rhin, la retraite jusqu'à Châlons, puis la marche de Reims à Sedan. La seconde partie est entièrement consacrée à Sedan, une bataille qui aura près de deux cents pages. La troisième partie donnera l'occupation, les ambulances, tout un drame particulier au milieu d'un épisode de francs-tireurs, enfin le siège de Paris et surtout les incendies de la Commune, par lesquels je finirai, dans un ciel sanglant

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RESUME DU ROMAN

Le personnage principal de cet avant dernier livre de la saga des Rougon-Macquart est déjà apparu dans un autre roman : Jean Macquart, paysan dans La Terre.

Cette fois on le retrouve soldat. Il se lie d'amitié avec Maurice Levasseur un homme totalement différent de lui. Ils deviennent vite inséparables et se sauvent mutuellement la vie quand la guerre contre l'ennemi éclate. Une première fois c'est Maurice qui sauve Jean, blessé. Il le transporte malgré leur différence de taille et soigne la blessure de son ami.

C'est ensuite au tour de Jean d'apporter secours à Maurice. Ce dernier qui succombe à la fatigue occasionnée par le manque de vivres, est transportée par son ami.

Enfin c'est mutuellement qu'ils s'aident lorsqu'ils sont faits prisonniers par l'ennemi et détenus durant neuf jours dans un camp. Et c'est toujours ensemble qu'ils s'enfuient pour enfin se séparer. Ils vont alors connaître des destins différents. Jean, à nouveau blessé, est soigné par un oncle tandis que Maurice, poussé par son ami, rejoint la capitale via la Belgique.

C'est alors que le destin réunit une dernière fois les deux hommes. Malheureusement cette ultime rencontre est fatale à Maurice. Jean le soldat fonce baïonnette baissée sur Maurice le Communard, sans l'avoir reconnu. Une fois le malheur arrivé, Jean réalise son acte : il essaye de le sauver encore une fois mais en vain. Il se met alors à pleurer en serrant, entre ses bras, le corps de son ami.