LOURDES (1894)  

 

Lourdes - Rome - Paris

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(...) Le livre est divisé en cinq journées, comprenant chacune cinq chapitres. Ces cinq journées sont celles, que, chaque année, le Pèlerinage national consacre à son voyage à Lourdes. C'est vous dire que le roman est tout simplement le récit de ce Pèlerinage, cadre dans lequel j'ai fait entrer Lourdes tout entier, avec sa vie, son histoire, ses pratiques, ses cérémonies, enfin une monographie extrêmement complète. Il y a beaucoup de personnages, j'ai incarné dans des types les pèlerins, les malades, les hospitaliers, les prêtres, les médecins, les religieux qui exploitent la grotte et qui amènent les pèlerinages, toute la foule en un mot qui s'écrase là-bas (...).

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Le roman des pèlerinages. L'abbé Pierre Froment accompagne un pèlerinage national à Lourdes. Il s'interroge sur les guérisons miraculeuses, et sent chanceler sa foi.

Henri Mitterand - Zola et le Naturalisme

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RESUME DU ROMAN

Marie de Guersaint est une belle jeune fille paralysée depuis le début de l'adolescence suite à une chute. Elle a parmi ses amis d'enfance, Pierre Froment. Elle lui demande de l'accompagner à Lourdes, persuadée que la guérison l'y attend.

Pierre ayant contacté un ami médecin, celui-ci lui apprend que la paralysie de Marie est plus psychologique que physique. Cet avis réveille en Pierre un combat intérieur : celui de la science face à la religion. Cependant Pierre accompagne Marie et son père, dans l'espoir de retrouver sa foi et de pouvoir observer les phénomènes qui se passent dans cette ville.

Le voyage se révèle pénible pour Marie, bloquée dans son fauteuil, mais également pour l'ensemble des malades dont l'état de santé de certains est plus que déplorable. Il y a même un malade qui décède avant d'arriver à Lourdes. Toutefois, la foi des voyageurs est grande et cela se traduit par des chants religieux tout au long du trajet.

A l'arrivée à Lourdes, Pierre assiste à une véritable débandade sur les quais de la gare, où tout un petit monde s'agite pour que tout se passe au plus vite afin de libérer la place pour les trains suivants.

C'est ensuite l'installation à l'hôtel où Marie côtoie des familles de différentes origines sociales :

- une est venue dans l'espoir de sauver leur petit garçon qui est mourant, alors que sa grand-mère est une force de la nature,

- une autre dont le mari donne des sommes d'argent importantes à l'église en espérant attirer les bonnes grâces de la Sainte Vierge sur sa femme.

Une fois installée, Marie se rend plusieurs fois à la grotte et assiste à des processions. A la grotte, les malades assistent à une scène ahurissante : des religieux décident de plonger le corps du personne décédée en demandant d'implorer le ciel pour qu'un miracle se produise, sans succès.

Les jours passent est le miracle attendu par Marie ne se produit toujours pas. Cependant elle garde la foi car elle sent au fond d'elle-même que le miracle va s'accomplir. C'est pourquoi elle décide de passer la nuit au pied de la grotte. Et le lendemain le miracle a eu lieu : Marie accueille son père et son ami debout. Malgré la joie qu'il ressent, Pierre constate qu'il n'a pas retrouvé la foi. Mais il reste prêtre et se consacre à une religion nouvelle.